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La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel de Romain Puertolas

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel

Romain Puertolas

Editions Le Dilettante

256 pages

Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera, une petite fille gravement malade qu’elle vient juste d’adopter, un volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen empêchant tout avion de décoller. L’amour d’une mère est-il assez fort pour déplacer les nuages ?

Mon avis : J'avais passé un excellent moment avec le premier roman de Romain Puertolas : "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" : récit déjanté, situations absurdes, personnages décalés ... Il était donc impossible de faire l'impasse sur son dernier livre.

C'est lors d'un voyage à Marrakech et prise d'une violente crise d'appendicite que Providence fait connaissance d'une petite orpheline à l'hôpital. Zahera est gravement malade, elle a avalé un nuage grand comme la tour Eiffel. De cette rencontre va naître un profond amour et c'est tout naturellement que Providence décide de l'adopter.

Aujourd'hui est un grand jour, Providence se rend à l'aéroport pour aller chercher Zahera pour la ramener en France mais un volcan Islandais vient de se réveiller et paralyse tout le trafic en Europe du nord et aucun avion ne décolle de Paris.

Mais que cela ne tienne, toute petite Providence était déjà un phénomène. Née avec un sixième orteil au pied droit, elle décide de marcher à sept mois sous le regard ébahi de ses parents. Alors quoi de plus naturel de vouloir apprendre à voler trente cinq ans plus tard.

Nous voilà parti pour des rencontres plus extravagantes les unes que les autres car il faut bien le dire Providence est prête à tout. Vous croiserez une policière à moustache qui ressemble étrangement au gagnant de l'Eurovision, un pirate chinois en combinaison orange, des fabricants de textile au fromage et j'en passe.

Puis le fameux maître Hué de l'humble caste des mantes tricoteuses qui lui propose une formation d'envol dans un temple tibétain à deux minutes de RER du côté de Versailles en compagnie des moines Tic et Tac qui jouent à la pétanque avec des tomates vertes.

Providence se précipite donc au temple car rien ne presse plus que retrouver sa petite Zahera, qui s'éteint tout doucement.

J'ai adoré ce roman, je dirai plutôt ce conte complètement déjanté et d'une totale absurdité mais la palme revient à l'atterrissage de Providence dans les camps Berbères Chleus et à une fin étonnante et stupéfiante.

Un coup de coeur, j'ai énormément ri.

Tag(s) : #Mes lectures 2015, #Contemporain, #Romain Puertolas
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