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Le peuple des invisibles

Stef Penney

Editions Belfond

457 pages

 

 9782714452351

 

Ray Lovell, détective privé, s'interroge : que fait-il dans cet hôpital ? Pourquoi cette amnésie, ces hallucinations ? Et si l'accident de voiture dont il a été victime était lié à son enquête ?
Peu de temps auparavant, Leon, un gipsy, a fait appel à lui pour retrouver sa fille, Rose, disparue depuis sept ans. L'homme ne s'est pas adressé à Lovell par hasard : ses origines tziganes font de ce dernier la personne idéale pour éclaircir l'affaire.
Mariée au taciturne Ivo Janko, mère d'un petit garçon atteint d'une étrange maladie, Rose aurait tout abandonné pour suivre un gadjo. Mais où se cache-t-elle ? Pourquoi ce mutisme du clan ? Quels secrets la jeune femme a-t-elle emportés avec elle ?
Car une malédiction pèse sur les Janko, terrible, inavouable, qui menace désormais Lovell. À moins que quelqu'un ne trouve le courage de briser la loi du silence...

 

Mon avis : Ma première rencontre avec Stef Penney fut avec son livre "La tendresse des loups" et je me rappelle m'être beaucoup ennuyée avec ce récit à la narration très lente, pourtant  j'aime beaucoup les romans d'aventures mais dans celui ci j'avais trouvé beaucoup de longueurs. J'ai de loin préféré "Le peuple des invisibles".

 

Ray Lovell est un détective privé gitan mais à moitié gadjo, il est engagé par Léon Wood, un pur tzigane pour retrouver sa fille Rose. Mariée à la famille Janko, elle a disparu depuis sept ans. Leon pense qu'il est le seul à pouvoir faire parler cette communauté soudée et silencieuse qui a pour seule réponse : "Elle est partie avec un gadjo". 

Ray Lowel va découvrir des secrets bien gardés de tous, il va interroger la belle famille, les fréres, les soeurs, certains vivent toujours en caravane mais d'autres ont choisi de se sédentariser. 

 

Un récit sur le peuple tzigane, ses us et coutumes, leur volonté de loger en caravane, leur constant déplacement, leur façon de vivre mais aussi leur silence au sein de la famille, l'omerta. .On montre aussi dans ce livre, une véritable volonté d'étudier tout en gardant la vie en camp qui s'apparente à une certaine liberté.  

 

On retrouve dans ce roman la plume de l'auteur, j'ai pu constater un rythme encore très lent mais qui ne m'a pas trop dérangé cette fois ci. C'est un roman assez étouffant, opressant, on ressent vraiment les valeurs des clans et les valeurs du patriarche comme un véritable chef.

 

Tag(s) : #Mes lectures 2013, #Contemporain, #Stef Penney
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