Les fantômes d'Eden de Patrick Bauwen

Les fantômes d'Eden

Patrick Bauwen

Editions Albin Michel

631 pages

Il était une fois, en Floride, cinq ados partis à l'aventure. Ils vous feront rire. Pleurer. Frissonner. Mais ce qu'ils affronteront les changera à jamais. Et l'un d'eux sera assassiné. C'est sur ce crime que j'enquête. Parce que le mort, c'est moi.

Mon avis : Paul Becker abandonne Eden, obèse, cardiaque, en très mauvaise santé, il décide de tout quitter en laissant derrière lui son cabinet médical en faillite et ses associés et amis d'enfance : Jerry et Cameron. Il vend sa maison, liquide ses arriérés destination une cabane en bois dans le parc de Yellostone. Dépressif, alcoolique, Paul va tenter de se refaire une santé.

Un an a passé, Paul décide de renouer avec le passé et envoie un mail à son ami Jerry. Deux jours plus tard, il est assassiné. Jack Barn, journaliste au "Miami Herald" couvre l'enterrement de Becker. Il est bien décidé à retrouver le tueur du docteur parce qu'en fait ... Paul Becker c'est lui, revenu d'entre les morts.

Méconnaissable, il va enquêter, replonger dans le passé aux heures les plus marquantes de son enfance, quand il formait une véritable petite bande de copains : Jerry, "le Bigleux", Cameron, dit "Big Cam", Stan le Dingue, Paul "Le capitaine" et Sarah dont il était éperdument amoureux pour trouver qui a voulu lui faire la peau.

Les histoires fantastiques du Bayou et ses fantômes, des cadavres d'animaux, les Everglades et ses crocodiles, les rixes entre bandes rivales, une amitié style "Club des cinq", on se rend vite compte qu'Eden n'est pas le paradis sur terre et que chaque famille cache bien ses fantômes dans le placard.

Un bon roman noir, cependant j'ai trouvé que parfois c'était un peu longuet mais les chapitres courts et l'alternance des époques et des personnages aident à donner du rythme à ce thriller. L'enquête est prenante et même si la fin reste crédible, J'ai trouvé qu'elle était un peu tirée par les cheveux.

Quatrième livre que je lis de cet auteur et je ne suis jamais déçue par Patrick Bauwen.